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Quatrième de couverture :

 

Patrick Bateman, 26 ans, flamboyant goldenboy de Wall Street, fréquente les endroits où il faut se montrer, sniffe quotidiennement da ligne de coke, et surtout ne se pose aucune question. parfait yuppie des années quatre-vingt, le jour il consomme. Mais la nuit, métamorphosé en serial killer, il tue, viole, égorge, tronçonne, décapite.

Portrait lucide et froid d'une Amérique autosatisfaite où l'argent, la corruption et la violence règnent en maîtres, American Psycho, qui fit scandale lors de sa parution aux Etats-Unis, est aujourd'hui un best-seller mondial.

 

Avis et commentaires :

 

Attention coeurs sensibles s'abstenir, voilà un livre que d'aucun (type Beigbeder) mette au pinâcle des livres qu'il faut avoir lu,  j'ai donc sauté le pas et me suis lançé dans la lecture de ce livre.

 

Ce fut à la fois difficile et fascinant puis abjecte comme lecture. La thématique est intéressante, prenez un golden boy (à la mode Wall Street, le film avec Michael  Douglas) comme décor et comme costume, mélangez  y toute une série de personnages aussi pathétiques et clonés n'ayant qu'un seul objectif : la flambe et l'épate mais sans la moindre parcelle d'humanité et surtout le pape de cette petite communauté : Patrick  Bateman. 

 

Bateman, pour ses amis (si tant est qu'il en est) est le portrait type de ces yuppies, plein aux as, arbitre de l'élégance et dont les deux repères restent les grands noms de créateur dans tous les domaines (les fringues, les pompes, la technologie, la décoration) et le guide gastronomique de New York (les restaurants les plus chers, les meilleurs, les dernières boîtes à la mode). Flanqué d'une communauté d'autres yuppies, il est le référent de ces derniers pour savoir accomoder les fringues (pochettes ou cravates, gilet ou veste, bretelle ou pas...) et d'une petite cour de jeunes femmes superficielles aussi droguées que lui, tout cela vous assure que ce garçon est innoffensif, un gentil garçon vraiment...

 

C'est en fait le personnage le plus abject et sadique, ignoble qu'il m'ait été de découvrir, ses actes criminels à l'égard des clochards , des ses semblables yuppies et surtout des viols suivi des meurtres les plus avilissant vis à vis de la gente féminime m'ont laissé à la limite de la nausée.

 

C'est bien évidemment les côtés les plus détéstables de cette Amérique qui se croyait infaillible et méprisait ses semblables dans les années 80 que l'auteur se livre ici. Une violence gratuite souvent et pas de happy end pourtant.

 

Tag(s) : #Mes critiques de livre lus
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