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Nouvelle édition avec les 68 Premières Fois et cela pour la rentrée de Janvier 2017 dont voici la sélection totale :

Elle voulait juste marcher tout droit de Sarah Baruck, Albin Michel 
La sonate oubliée de Christiana Moreau, Préludes
La téméraire de Marie Westphal, Stock 
Les parapluies d’Erik Satie de Stéphanie Kalfon, Joëlle Losfeld 
Marguerite de Jacky Durand, Carnets Nord
Marx et la poupée de Maryam Madjidi, Le Nouvel Attila 
Mon ciel et ma terre de Aure Attika, Fayard
Ne parle par aux inconnus de Sandra Reinflet, Jean-Claude Lattès 
Nous, les passeurs de Marie Barraud, Robert Laffont 
Outre-mère de Dominique Costermans, Luce Wilquin 
Presque ensemble de Marjorie Philibert, Jean-Claude Lattès
Principe de suspension de Vanessa Bamberger, Liana Levi
 
Quatrième de couverture :
 
"10 % de talent, 90 % d'efforts." C'est la devise de Thomas pour défendre son usine et ses salariés. Depuis qu'il a racheté Packinter, une PME de la filière plastique, il lutte pour conjurer le déclin de l'industrie dans sa région du Grand Ouest. Un hiver pourtant tout bascule, et il se retrouve dans la chambre blanche d'un service de réanimation, relié à un respirateur. A ses côtés,Olivia, se femme attend son réveil. Calme, raisonnable, discrète. Comme toujours. Dans ce temps suspendu, elle revit les craintes des ouvriers, les doutes de Thomas, les trahisons intimes ou professionnelles qui les ont conduits jusqu'à ce grand silence, ce moment où se sont grippés le mécanisme des machines et la mécanique des sentiments. Parce que la vie s'accommode mal de l'immobilisme, il faut parfois la secouer un peu, selon le "principe de suspension".
Un premier roman juste et subtil sur le blues du petit patron et le fragile équilibre du couple.
 
Avis et commentaires :
 
Récit choral autour d'une multiplicité de faits économiques, sociaux et humains propres à notre époque parfaitement rendus dans un style, un rythme clair et bien enlevé. 
 
Autour d'un personnage central, en la personne de Thomas, à la fois entrepreneur volontaire mais se voulant aussi pourvu d'un certaine fibre sociale et si humain. Au coeur d'une région déjà très sinistrée d'un point de vue économique, Thomas, après une carrière réussie dans les banques, pourvu d'une femme qu'il appréhende mal, de deux enfants qu'il n'a pas vu grandir, à l'historique parental délicat et avec ses propres drames intimes, va se trouver confronter à ce qu'il appréhende le moins ; les trahisons. Sur une période définie, c'est son histoire, ses interrogations, ses failles que le lecteur découvre au fur et à mesure par son récit mais aussi par ses très proches. A la fois critique sociétale, sociale et humaine, la galerie des portraits à laquelle nous sommes confrontés est tout en nuances, en subtilités mais aussi violente et implacable. C'est ce que va comprendre dans sa chair, dans son esprit et dans la mise en danger de son entreprise, le malheureux Thomas, sorte d'anti-héros moderne.
 
Un livre manifeste, prenant, parfait reflet de l'époque de crise morale et entrepreneuriale dans laquelle nous sommes. Les personnages sont parfaitement rendus, sans excès mais dans la juste mesure de leur rôle et leur spécificité. Un mode d'emploi pour se repérer dans une société qui en manque.
 
Merci pour cette découverte.
 
 
Tag(s) : #Les 68 Premières Fois Janvier 2017
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