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Partenariat exclusif à nouveau du forum Partage Lecture avec les Editions Kyklos, la maison d'édition qui reste une de mes principales références.

Merci beaucoup.

 

Quatrième de couverture :

Mathieu de Chaudenac est un jeune aristocrate que tout prépare à une vie de hobereau dans son Périgord natal et, en 1914, à un engagement aveugle d'officier patriote. Confronté aux mutins lors de circonstances particulièrement dramatiques, un choix cornélien va s'imposer à lui.

Va-t-il accepter de dire au revoir à la vie ? A l'amour de la femme qu'il aime ?

Avec la puissance d'évocation qui le caractérise, Michel Wyn nous plonge dans les tranchées, la peur au ventre, la mort toujours présente. Abolissant les frontières dressées entre les hommes, Adieu la vie, adieu l'amour amorce les profonds changements engendrés par la Grande Guerre, dont l'Europe sortira à jamais transformée.

 

Avis et commentaires :

 

Après le précédent livre, déjà un partenariat Partage Lecture et Kyklos, de Michel Wyn "Vingt ans, l'an quarante", j'attendais avec grande impatience son mouvel ouvrage tant son style d'écriture particulier, qualité des mots, parfait rendu de la sensibilité de ses héros, m'avait séduit. Avec ce nouveau titre, je suis comblé, outre l'évocation parfaitement calibrée et en adéquation avec la chronologie de la Première Guerre Mondiale, les parcours et chemins de traverse de Mathieu de Chaudenac, le jeune Baron sarladais, et de Maria, la fille de l'ancien déserteur espagnol entre Sarlat, les champs de bataille aux noms à jamais marqués du rouge vif du sang des poilus (Verdun, le Chemin des Dames, Douaumont), l'Espagne et l'Argentine sont pétris d'une grande sensibilité.

 

L'idiotie revancharde et criminelle de l'Allemagne et de la France conduisant à un véritable génocide est parfaitement et horriblement rendue à travers les chroniques de l'époque et les tranches de vies d'une noblesse finissante comme le cauchemar des combattants, le tout guidé par un pouvoir politique et militaire totalement inhumain (au niveau des ordres de combats, du traitement des déserteurs. Les moeurs de l'époque sont aussi bien décrits, y-compris les préjugés les plus arriérés.

 

Mathieu, en quelques mois et années, passe ainsi d'une grande naîveté dans les relations que doit entretenir une certaine noblesse avec les classes subalternes comme dans la vision de va-t'en guerre et des militaires obtus et sûrs de la victoire proche à la conscience du respect des femmes de quelqu'origine qu'elles soient et à la réalité des gueules cassées, du respect des hommes de rang sous sa responsabilité et au véritable sens de l'honneur.

 

Très belle fresque d'une époque, très bonne documentation, plume d'une grande sensibilité et de qualité sont les caractéristiques majeures de ce roman. Ne manquez pas non plus d'accompagner cette lecture par l'écoute sur votre navigateur préféré de la chanson et de ses paroles qui donne le titre à ce livre "Adieu la vie, adieu l'amour" ou "La Chanson de Craonne".

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