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Le Livre de ma mère

 

PREMIER LIVRE LU DANS LE CADRE DU CHALLENGE AUTOBIOGRAPHIE, BIOGRAPHIE.

 

Extrait de l'introduction de l'éditeur :

 

Peu de livres ont connu un succès aussi constant que "Le Livre de ma Mère". Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois "quotidienne" et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils. Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour. Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords tardifs. 

"Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis" Mais il faut laisser la parole à Albert Cohen.

 

Présentation de l'auteur :

 

Albert Cohen, né en 1895 à Corfou, a fait ses études secondaires à Marseille et ses études universitaires à Genève. Il a été attaché à la division diplomatique du Bureau International du travail à Genève. En sa qualité de conseiller juridique du Comité intergouvernemental pour les réfugiés, il a été chargé de l'élaboration de l'accord international du 15 Octobre 1946 relatifs à la protection des réfugiés.

Autres oeuvres : "Solal", "Mangeclous", "Le Livre de ma Mère", "Belle du Seigneur" ou "O vous, frères humains". Il est mort à Genève le 17 Octobre 1981.

 

Contexte de rédaction de ce livre :

 

On ne dira jamais que ce livre est à caractère autobiographique. C'est à Londres, auprès de la France Libre qu'Albert Cohen apprend la mort de sa mère, à Marseille en janvier 1943.

Il est loin d'elle, sans possibilité même de lui faire un dernier adieu puisque les Allemands ont envahi la "zone libre" le 9 Novembre 1942. La douleur submerge Albert Cohen. Il en naîtra presque immédiatement un texte  admirable "Un chant de mort" qu'il reprendra en 1953 et qui deviendra dans sa version définitive "Le Livre de ma mère".

 

Avis et critique :

 

Un avertissement clair, attention à tous ceux qui vont se lancer dans la lecture de ce livre, tout simplement bouleversant, vous allez pleurer et vous ne pourrez pas le lâcher sans l'avoir fini.

Un cri sur plus de 175 pages, un cri de douleur, d'amour où tous les souvenirs vont remonter en vrac et se montrer émouvant, déchirant et assez régulièrement drôle aussi dans les échanges entre Albert Cohen et sa mère.

Clairement et avec infiniment de regrets de ne pas avoir dit plutôt à sa mère, combien elle fut importante et combien son sacrifice à l'édification de la réussite (privée, professionnelle)  de son mari puis de son fils unique fut total, Albert Cohen se montre émouvant et bouleversé.

Hommage fantastique et auto critique, parfois un peu excessif, ce livre ne peut pas laisser indifférent tant dans le descriptif de petites scènes intimes que dans les excès de cette relation passionnée entre une mère et son fils.

N'ayant pas encore et fort heureusement vécu la perte de ma propre mère, ce livre me trouble et me charge aussi de certains regrets de ne pas avoir dit un certain nombre de choses parfois minuscules mais qui sont parfois si importantes.

Tag(s) : #Mes critiques de livre lus
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