Auteur : Françoise CHANDERNAGOR
Nombre de pages :291pages
Edition :Gallimard
Quatrième de couverture : "Le tour de l'île : vingt-quatre pas.Six du nord au sud et d'est en ouest, depuis la porte d'entrée jusqu'à la fenêtre. Les cloisons de planches, la cheminée de marbre et,comme un lac suspendu, le grand miroir- la géographie de la chambre, ses rivages, ses déserts, sa faune, j'en sais tout. Mais le décor, cet étrange décor, acajou et pavé, brocart et chaises dépaillées, qui l'a composé ? Qui, surtout, a donné l'ordre de condamner les portes, puis la fenêtre, la cheminée, de poser des serrures, des verrous, je l'ignore... Et l'enfant ? Lorsqu'on a détaché sa chambre du continent, pourquoi n'a t'il pas crié ? Pourquoi s'est-il laissé couler ?
A l'origine du crime, qu'y avait -t'il ?
Quand la foi soulève des montagnes, elle écrase des enfants. Est-ce la foi qu'on trouve au commencement de cette histoire ? Ou bien la peur, la bêtise, le hasard ? Qu'y avait-il "au commencement" ? "
Résumé : "Un enfant, enfermé sous le simple prétexte d'une ascendance périlleuse pour la pérennité de la République qui naît de la Révolution Française, dont on devine rapidement qu'il s'agit du fils de Louis XVI et de Marie Antoinette mais sans jamais être nommé, va vivre un véritable calvaire dans sa prison jusqu'à sa mort.
Françoise Chandernagor ressort tous les éléments des archives historiques pour s'identifier à cet enfant dans sa pensée et sa descente aux enfers et va aussi convoquer tous les bourreaux qui ont croisé son chemin lors de sa détention à son tribunal personnel. Tout y est : les petits et gros incidents, les gagnants d'un jour qui vont périr sur l'échafaud au gré de l'histoire et des conflits, les pressions sur cet enfant pour obtenir les pièces à charge contre sa mère, ses soeurs, sa tante et va développer un espèce de syndrome de Stockholm (comme on le dirait aujourd'hui) à l'égard de ses geoliers, les petits calculs de ces derniers pour essayer de survivre.
Mon avis :Brillant ce roman / essai à caractère historique, il m'a emporté dans cette période troublée avec parfois des moments de profondes nausées par rapport aux gardiens de cet enfant comme à sa descente aux enfers et à sa mort. Une écriture, parfois trop descriptive, mais dans une langue recherchée. L'Histoire par les petites histoires, l'enfant a connu une fin indigne mais finalement a aussi vaincu...
Ma note : 16 / 20
Nombre de pages :291pages
Edition :Gallimard
Quatrième de couverture : "Le tour de l'île : vingt-quatre pas.Six du nord au sud et d'est en ouest, depuis la porte d'entrée jusqu'à la fenêtre. Les cloisons de planches, la cheminée de marbre et,comme un lac suspendu, le grand miroir- la géographie de la chambre, ses rivages, ses déserts, sa faune, j'en sais tout. Mais le décor, cet étrange décor, acajou et pavé, brocart et chaises dépaillées, qui l'a composé ? Qui, surtout, a donné l'ordre de condamner les portes, puis la fenêtre, la cheminée, de poser des serrures, des verrous, je l'ignore... Et l'enfant ? Lorsqu'on a détaché sa chambre du continent, pourquoi n'a t'il pas crié ? Pourquoi s'est-il laissé couler ?
A l'origine du crime, qu'y avait -t'il ?
Quand la foi soulève des montagnes, elle écrase des enfants. Est-ce la foi qu'on trouve au commencement de cette histoire ? Ou bien la peur, la bêtise, le hasard ? Qu'y avait-il "au commencement" ? "
Résumé : "Un enfant, enfermé sous le simple prétexte d'une ascendance périlleuse pour la pérennité de la République qui naît de la Révolution Française, dont on devine rapidement qu'il s'agit du fils de Louis XVI et de Marie Antoinette mais sans jamais être nommé, va vivre un véritable calvaire dans sa prison jusqu'à sa mort.
Françoise Chandernagor ressort tous les éléments des archives historiques pour s'identifier à cet enfant dans sa pensée et sa descente aux enfers et va aussi convoquer tous les bourreaux qui ont croisé son chemin lors de sa détention à son tribunal personnel. Tout y est : les petits et gros incidents, les gagnants d'un jour qui vont périr sur l'échafaud au gré de l'histoire et des conflits, les pressions sur cet enfant pour obtenir les pièces à charge contre sa mère, ses soeurs, sa tante et va développer un espèce de syndrome de Stockholm (comme on le dirait aujourd'hui) à l'égard de ses geoliers, les petits calculs de ces derniers pour essayer de survivre.
Mon avis :Brillant ce roman / essai à caractère historique, il m'a emporté dans cette période troublée avec parfois des moments de profondes nausées par rapport aux gardiens de cet enfant comme à sa descente aux enfers et à sa mort. Une écriture, parfois trop descriptive, mais dans une langue recherchée. L'Histoire par les petites histoires, l'enfant a connu une fin indigne mais finalement a aussi vaincu...
Ma note : 16 / 20