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Merci aux Editions Casimiro et au forum Babelio pour ce partenariat.

Quatrième de couverture :

" Personne, depuis les sculpteurs de la Grèce, n'a procuré à ce degré l'illusion de la vie, non pas l'illusion de surface, mais l'illusion réelle, l'illusion de la vie totale dans son frémissement secret et continu. "
En 1903, Élie Faure consacre son premier ouvrage à Velazquez (1599-1660) et se distingue d'emblée par la force de sa pensée, son regard nouveau, sa langue fluide. Élie Faure écrit avec son corps. Son rapport à l'art est sensuel. De là découle une réflexion qui n'oublie jamais l'émotion. Portrait du " peintre des peintres " selon le mot de Manet, manifeste esthétique, cette " biographie critique " rend hommage au maître de Séville. Sa vie est un roman au galop d'ambassadeur, de ses débuts à la cour du roi Philippe IV à sa rencontre déterminante avec Rubens, en passant par les jardins d'Italie.
Outre, l'analyse éblouissante d'Élie Faure qui nous permet de saisir l'évolution du génie de Diego Velazquez, c'est le caractère même de la peinture espagnole qui est ici révélé dans le clair-obscur.

Avis et commentaires :

Un artiste espagnol reconnu mais si peu connu dans son parcours.

Ce livre est tout simplement une mine d'or ; on y découvre le parcours d'un homme trop souvent accaparé par le roi Philippe IV d'Espagne et pourtant si peu reconnu. En plus d'une biographie essentielle et complète, ce sont aussi ses parcours d'initiation (Flandres, Pays Bas, Rome ou Venise) et ses influences (Rembrandt notamment) mais un style unique qui passe des portraits à quelques rares scène historiques mais une telle richesse dans les traits de ses personnages, sa capacité à rendre la matière et l'expression. On parcourt aussi ici cette époque et les combats plus artistiques de l'Italie (Rome particulièrement), des Flandres et des Pays-Bas que mènent ces dynasties royales.

Le lecteur découvre en plus la représentation de certaines de ses œuvres avec une étude stylistique, l'auteur fait preuve d'un talent de vulgarisation exceptionnelle pour les non-initiés. On y croise des peintres renommés, espagnols et autres avec leur vision du travail de Vélasquez, parfois critiques. Ce peintre retrouve ici toute ses lettres de noblesses et l'auteur engage une certaine réhabilitation de celui qui fut trop longtemps considéré comme un peintre mineur, alors même que c'est en quelque sorte son propre style unique auquel on rend hommage, enfin.

Une envie furieuse de partir dans les musées où certaines de ses œuvres sont exposées saisir le lecteur amateur de peinture à l'issue de cette œuvre initiatique. Merci de ce partenariat.

 

 

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Tag(s) : #eliefaure, #edistionscasimiro, #velasquez
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