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Avec le printemps, "les 68 Premières Fois" et sa nouvelle édition 2025 repart pour mon plus grand plaisir dont voici le premier livre découvert.

Quatrième de couverture :

Jean est appelé en Algérie en 1962. De retour en France, c'est à l'âge de trente ans qu'il meurt lors d'un dernier séjour à l'asile. Soixante ans plus tard, il suffit de presque rien, d'une confusion de prénom, pour que le passé surgisse comme une déflagration. Guillaume Viry narre le temps fracassé, et la folle histoire de la guerre d'Algérie et ses échos contemporains. Dans ce premier roman, l'auteur bouleverse et cristallise l'ampleur d'une tragédie.
Tout de blancs, de non-dits et de silences, L'Appelé révèle un écrivain

Avis et commentaires :

C'était avec une certaine impatience que j'attendais ce roman par son thème ; la Guerre d'Algérie (souvenirs de mon propre père) et le style.

On est loin du roman écrit de mode traditionnel, l'ensemble de ces 123 pages est en mode interpellatif, Julien le narrateur, pour répondre aux errements de son père qui le prend pour son frère disparu ; Jean, va s'identifier, pour ses lecteurs, pour son père à cet oncle appelé en Algérie pour ce qui était d'abord une opération de maintien de l'ordre et dont les traumatismes ont probablement causé son suicide.

Les chapitres sont courts, lyriques par certains côtés et nous initient aux tragédies qu'ont vécu surement de nombreux autres jeunes gens dans un conflit où l'abjection et les côtes les plus vils de l'être humain ressortent (massacres d'enfants, de femmes, viols, tortures) brisant à jamais de jeunes consciences qui n'y étaient pas préparées.

Un tourbillon de mots, d'émotions, de faits et non-dits, c'est l'impression qui nous porte durant toute cette lecture que pour ma part, j'ai lu d'une traite.

Merci de cette découverte et de ce partage.

 

Tag(s) : #guillaumeviry, #editionsducanoë, #guerrealgerie
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