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Nouvelle lecture dans le cadre de cette opération des 68 Premières Fois.

Merci au comité de sélection de lecture, merci aux 68 Premières Fois et aux Editions Cambourakis pour ce partage.

Quatrième de couverture :

Après Bâtir aussi et On n'a que deux vies, un premier roman de la collection Sorcières entre fiction, récit et texte de réflexion politique, produit dans les marges féministes et queer de la société française contemporaine. Les Orageuses raconte l'histoire d'une impossible réparation : celle d'une bande de filles ordinaires qui décident un jour de reprendre le contrôle de leur vie, ensemble, et de partir en quête de leur propre justice après avoir été violées. Un texte profondément d'actualité dans un contexte de visibilisation des violences sexuelles, tout à la fois sensible et radical, qui évoque Dirty Week-end de Helen Zahavi... en moins sanglant.

Avis et commentaires :

Un court récit en écho aux actualités féministes, féminicides de notre époque dont la profusion recèle autant de bonnes que de moins bonnes choses.

Attachons-nous à ce récit de la croisade plus ou moins pacifique de cette bande de jeunes femmes unie sous la bannière de Mia en réaction à ce que chacune a pu subir comme violences réelles ou ressenties de la part d'hommes divers mais tous volontairement ou non conscients de la gravité de leurs actes. Lassées des lenteurs judiciaires comme de la difficulté d'obtenir justice et réparations autre que pécuniaires ou pénales, Louise, Leo, Mia, Lucie, Nina et Lila définissent une liste de sept hommes dont chacune a subi d'une manière ou d'une autre la violence et des rapports non désirés et mettent en place une expédition punitive pour faire changer la peur de côté.

141 pages au total où le lecteur découvre les histoires de chacune, leur blessure, leur réaction, les bouleversements qu'elles ont subies et continuent de subir et l'union de ces croisées pour faire changer la terreur de bord. En trouvent-elles pour autant le repos ou une certaine quiétude, pour moi cette question reste entière.

Oeuvre sensible, c'est une année de la vie de ses femmes que le lecteur suit. L'ensemble se lit facilement, pour moi pas forcément un plaidoyer nouveau, hélas

Tag(s) : #68premieresfois, #nicolegrundliger, #marciaburnier, #editionscambourakis
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