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Nouvelle lecture dans le cadre de l'opération des 68 Premières Fois et un livre ardu pour lequel j'ai eu quelque mal à le terminer.

Quatrième de couverture :

Paris, année 1920. Jake Barnes, journaliste américain, retrouve la belle et frivole Lady Brett Ashley, perdue dans une quête effrénée d'amants. Nous les suivons, s'abîmant  dans l'alcool, des bars parisiens aux arènes espagnoles, en passant par les ruisseaux  à truites des Pyrénéees. Leurs compagnons, Robert Cohn, Michaël Campbell, sont autant d'hommes à la dérive, marqués au fer rouge par la Première Guerre Mondiale.

Dans un style limpide, d'une efficacité redoutable, Hemingway dépeint le Paris des Ecrivains de l'entre deux-guerres et les fameuses fêtes de San Fermin. Ses héros, oscillant sans cesse entre mal de vivre et jouissance de l'instant présent sont devenus les emblèmes de cette génération que Gertrude Stein qualifia de "perdue".

Avis et commentaires :

Décidément je crains que les grands auteurs classiques de cette sélection ne me réussissent pas cette année et pourtant Hemingway reste pour moi une grosse pointure mais cette fois avec ce titre ce fut bien difficile d'aller au terme de ma lecture.

Il n'est, bien sûr, pas question ici de style toujours de haut niveau mais de la thématique choisie avec cette fourchette d'anti - héros où dérives alcoolisée, un certain antisémitisme, violence, lutte machiste, légéreté et oisiveté sont les uniques moteurs. Bien sûr la patte descriptive et narratrice d'Hemingway sur l'art de toréer, art de vivre parisien, basque, espagnols et paysages est au rendez-vous mais que c'est long.

Les personnages sont peu creusés, peut-être parce que des falots, leur vie n'a aucune saveur, leur personnalité à peine ébauchée et leur vie se résume à des combats de coq pour séduire ou entretenir leur histoire avec Brett Ashley, de l'alcool, du vin et de l'absinthe. C'est ce qui fait la longueur de ce roman qui ne perdrait rien à être considérablement allégé....

Une déception donc et peu de choses à mettre en avant ou retenir, hélas.

Heureusement, il me reste les autres titres d'Ernest Hemingway bien plus consistants à mon goût "L'Adieu aux Armes", "Pour qui sonne le glas" ou "Paris est une fête".

Tag(s) : #les68premieresfois, #nicolegrundliger
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