Avant dernière lecture de la saison Janvier 2017 - Les 68 Premières Fois.
Quatrième de couverture :
Banlieue parisienne années 2000. Soir après soir, Leila se penche sur son chef-d'oeuvre d'encre et de papier : une robe constituée des cinquante-six lettres que lui a adressées Dan, son promis, parti au loin. Au fil des chapitres se dessine la trame de leur histoire commune : leurs rencontres, leur complicité, leur quotidien, les petits riens qui donnent à tout amour son relief si particulier. Chaque missive fait ressurgir un souvenir, un paysage, une sensation qui éclairent peu à peu la géographie de leur intimité passée.
Premier roman.
Avis et couverture :
Attention ; petit bijou mais dont il faut poursuivre la découverte après une première vingtaine de pages où on ne comprend pas trop où l'auteure veut en venir....
Mais passé ce cap, c'est un bonheur de lecture, de sensibilité et pour certaines pages de sensualité extrême. Comment ne pas être envahi par le rythme que nous impose Claire Gondor avec la découverte des tourments, de la passion de Leila, jeune afghane d'origine, vivant dans la banlieue parisienne qu'elle voue à Dan, son fiancé en mission dans des terres lointaines. Lentement et par le truchement de la redécouverte des lettres, mots adressés par Dan à sa gazelle et de l'histoire de leur passion, de la naissance de leur histoire d'amour mais aussi de leur histoire de vie et de leurs racines. Originalité de sa démarche de les coudre l'une après l'autre dans sa robe de mariée à des endroits bien précis et dont le contenu justifie la pose.
Belle plume, une description du sentiment amoureux précise et poétique, c'est indiscutablement le style et la richesse du vocabulaire de cette jeune auteure qui séduit et emballe son lecteur jusqu'à une issue que l'on ne peut pas pressentir.