Second livre lu dans le cadre de ces échanges avec les doux dingues de la lecture. Merci de cette découverte.
Quatrième de couverture (partielle) :
Un soir d'hiver, dans un RER qui traverse la capitale et file vers une lointaine banlieue au nord-ouest de Paris. Réunis dans une voiture, sept passagers sont plongés dans leurs rêveries, leurs souvenirs ou leurs préoccupations. Marie s'est jetée dans le train comme on fuit le chagrin ; Alain, qui vient de s'installer à Paris, va retrouver quelqu'un qui lui est cher ; Cigarette est revenue aider ses parents à la caisse du bar-PMU de son enfance ; Chérif rentre dans sa cité après sa journée de travail ;Laura se dirige comme tous les mardis vers une clinique ; Liad arrive d'Israël ; Frank rejoint son pavillon de banlieue....
Avis et commentaires :
Qui, de passage ou résident à Paris n'a pas scruté les visages de celles et ceux qui partagent un moment de vie quotidienne pour essayer de deviner qui est quoi et que pense cette charmante, ou non, vosine? J'avoue passer de temps à autre à Paris et avoir tenté l'exercice mais sans le talent ou l'imagination comme la sensibilité de l'auteure... Voilà un livre que j'ai lu d'une traite et sans aucun ennui, voire même dans l'espoir que les personnages les plus touchants (Cigarette, Laure ou Marie) finissent par échapper à leur desarroi ou à leur destin. Une plongée dans l'esprit et les vies de ces passagers, suffisament concise pour cerner les personnages et les estimer (ou non), des passerelles lexicales ou cognitives entre chacune et chacun, ce qui est une gagure. Une parfaite description des histoires personnelles ou des failles des personnages de ce train et la volonté de partager avec l'auteure et ses portraits instantannés, un éclat de vie ou de destin. Des personnages qui contiennent autant d'éléments épars présent chez chacun de nous, si humains, si frères ou soeurs et dont on peut bien, le temps d'un trajet, porter un peu leur fardeeau comme leurs attentes.