Livre voyageur suite à l'opération du forum Libfly "La Voie des Indés Novembre 2013".
Quatrième de couverture :
Rongé par les ulcères, abruti par dix ans de thérapie, incapable de trouver sa place dans un pays qui rejette ses enfants basanés, Oscar Acosta plante son boulot d’avocat à l’aide sociale le 1er juillet 1967. Il quitte San Francisco et file sur les routes de l’Ouest américain. C’est le récit, quasiment initiatique, de cette journée-clé et de l’errance qui s’ensuit, que retrace Acosta dans ce premier roman. Il évoque son enfance dans un bled de Californie, l’absence du père parti pour combattre les Japonais en 1941, la violence quotidienne que subissent les siens, rejetés par les Blancs comme par les « vrais » Mexicains immigrés. Mais aussi son obésité qui le répugne, la découverte du sexe, de l’alcool et des drogues… Toutes ces blessures et ces obsessions qui nourriront son œuvre, littéraire comme politique : la discrimination raciale et la recherche de l’identité, individuelle et collective.
Marqué par le gonzo journalisme de son ami Hunter S. Thompson et la contre-culture ambiante, Oscar Acosta signe un roman foisonnant, brut, traversé par un humour décapant. A travers son autoportrait tour à tour grotesque, lâche, agaçant, amusant ou attachant, le Bison californien esquisse un tableau plein d’ironie du pays qu’il aime et déteste à la fois.
Avis et commentaires :
Intéressante chronique de vie de l'avocat Oscar Acosta, en plein troubles psychiques,et physiques qui va renoncer à une carrière toute faîte pour un retour dans l'Ouest américain originel, sorte de road movie initiatique où humour, visions sarcastiques d'une certaine frange de la population américiane.
Road movie, reconstitution de son parcours de vie mais aussi une plongée dans les mileux qu'il ne connaissait pas jusque là, plonger dans le cambouis de tous ceux qui ne rentre pas dans les critères de l'"american way of life".
Remise en question de ses acquis et de tout ce qui l'avait forgé et véritable délivrance de ses traumas et ses psychoses; très attachant personnage excessif que cet Oscar Acosta.
Une bon moment d'évasion mais pas mon coup de coeur de cette rentrée.