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En résumé ;
L'Empreinte sanglante d'un pied nu, la suivre au long d'une rue... L'auteur s'est amusé à suivre les règles d'un petit jeu d'écriture : donner corps à une idée en devenir depuis presque un siècle et demi, posée par Nathaniel Hawthorne - l'un des pères de la littérature américaine, dans un texte au nombre de signes limité.
Avis et commentaires :
Quatrième lecture en quelques mois de Karine Giebel et nouvelle facette exploîtée avec brio par cette auteure pour laquelle je crains développer une addiction certaine.
Récit bref de l'évasion du redoutable tueur Maxime Hénot dont la fuite dans les conditions sordides d'une voyage scolaire de jeunes enfants handicapés, de leurs accompagnateurs n'a comme unique but que de se venger du commissaire Yann Dumonthier qui l'avait mis derrière les barreaux.
Nouveau huit-clos tendu et partiellement sanglant où le pire est à imaginer et ou une nouvelle fois, la chute de ce récit est totalement inattendu. Etude psychologique fine, actions et rebondissements rapides, Karine Giebel nous offre à nouveau un récit pertinent et efficace sans virer dans un pathos trop lourd ou gore.
Un nouveau plaisir de lecture.