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Depuis quelques semaines j'ai la chance de recevoir des sollicitations de certains éditeurs pour chroniquer un ou plusieurs des livres de leur écurie....

Je remercie particulièrement les Editions Denoël, en la personne de Dana Burlac de m'avoir ainsi solliicité pour ce livre mais aussi pour "Les Derniers Jours du Paradis" (http://passiondelecteur.over-blog.com/2014/10/les-derniers-jours-du-paradis-robert-charles-wilson.html) de Robert Charles Wilson.

Quatrième de couverture :

Tout commence par une gigantesque nuit d'ivresse. Pierre, journaliste pour le magazine Santé pour tous, boit un coup avec un collègue après s'être rendu à une conférence de presse. De plus en plus ivres, ils défilent de bar en bar et leur groupe s'agrandit. Entre Fanfan, grand dépressif, Ollier, alcoolique désabusé, Bassefosse, critique d'art  sur le carreau, et Pierre, lui-même enclin à la folie douce, la bande va vivre des aventures absurdes et délirantes. Ces pérégrinations, qui oscillent entre farce rabelaisienne et satire du milieu mondain et littéraire parisien, offrent aussi une réflexion existentielle et lucide, aux antipodes du politiquement correct, sur notre société trop policée. A l'instar d'un Michel Audiard ou d'un Frédéric Dard, Olivier Maulin n'a pas son pareil pour parler de son temps en dézinguant à tout va, avec la plus grande humanité. Un véritable rugissement littéraire.

 

Avis et commentaires :

Une longue errance à travers les rencontres de hasard de piliers de comptoir, c'est le raccourci qui pourrait être utilisé pour parler de ce roman mais ce serait caricatural et bien trop réducteur.

Une lecture dont il faut apprécier le moindre des niveaux, et il y en a en pagaille. Certes un récit hautement improbable dans certaines des anecdotes ou péripéties entre femme battue, nostalgiques nazis, accidents mais surtout un véritable sens de la dérision. Dérision des relations mondaines alcoolisées, de la connivence entre gens de milieux différents unis par l'alcool, du contenu rédactionnel de certains magazines, de cette recherche plus ou moins avérée d'une société plus responsable vis à vis de l'écologie. Critique claire de pseudos chroniqueurs mondains, artistiques et des vrais débats sociétaux.

Alors oui, il faut parfois se laisser porter par le courant, même si l'auteur s'égare parfois dans l'irrationnel, aller au terme de sa lecture et se faire son propre jugement de valeur sur un retour nécessaire à la nature et à la racine des choses.

Drolatique à souhait, noir par certains côtés, jouissif un peu mais il faut le lire pour un bon moment de détente

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Tag(s) : #Chroniques Denoël
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